Diplômée d’architecture et d’urbanisme, Diana Hart a fait de la gravure d’eaux-fortes le moyen privilégié de son expression artistique.
D’une moitié de vie (la première) en Argentine, marquée par la dictature de la Junte militaire, elle conserve et cultive le goût de l’insurrection féconde, grâce à laquelle on bouge des montagnes, qu’elle transforme dans son œuvre en figures d’une rébellion sereine.
De l’autre moitié de son existence passée en France, elle tire une passion urbaine de la sophistication raffinée, qu’elle transcende dans des messages simples et délicats comme le dessin de ses gravures.
De la gravure, elle aime à dire que grâce aux espaces de reproductibilité, cette technique met l’œuvre d’art à la portée de tous. C’est paradoxalement dans une pratique artisane de la gravure, fondée sur l’œuvre unique, loin des circuits standardisés de la reproduction effrénée, qu’elle s’accomplit aujourd’hui.